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Ch’Lanchron 104 : le picard coule de source !



De retour sur les rives de la Grouche et de l’Authie, au cœur de Doullens, Fleurimond ch’fiu (Aimé Savary) a revu le jeune enfant espiègle qu’il fut. Il raconte, dans le picard de Beauquesne, ses mésaventures avec l’eau de la rivière, avec la glace des flots gelés (les mares de village), ou avec le bac à vaquesdans lequel nage une guérnoule vérde. Le picard aide tous ces souvenirs à remonter à la mémoire... en même temps que les corrections paternelles qui les accompagnèrent alors !

Le picard n’a pas dit son dernier mot

Toutes les couleurs du picard nous accompagnent au fil de ce 104ème numéro de la revue Ch’Lanchron. Régulièrement éditée depuis 1980, elle nous apporte chaque trimestre son lot d’informations et de littérature picardes. Sur la quarantaine de signatures que l’on croise en ce début d’hiver, ce ne sont pas moins de huit nouvelles plumes qui inscrivent leur nom au coté d’auteurs déjà confirmés. Ce sont autant de reflets inédits de notre langue picarde, preuve s’il en faut, qu’elle est vivante et tout autant vivace ! Ainsi, l’histoire de " ch’goudron cœud " est racontée avec humour par Jacques Defolies de Moreuil (Santerre). Elle laisse place à Michel Brisse qui envoie quelques vers libres à l’intention du moulin Fanchon, récemment rénové dans son village du Cando. Quand Danièle Founé nous invite ici à prendre une " Bistouille ", là, François Ansart (Amiens) nous présente " Éch djeulu ". Il y a bel et bien à boire et à manger dans ce picard coloré d’expressions et de tournures d’esprit propres à notre langue.
La sensibilité de Valery Dècle se décline à la tombée de la nuit. " L’amour à veupe " est une analogie des heures qui passent, comme les années, sans que les sentiments ne s’effacent. Il est de beaux couchers de soleil picards dans les plaines à l’entour Hanmi (Le Hamel en Santerre).

Textes retrouvés

Fidèle à sa tradition, Ch’Lanchron a fouillé dans les archives et en a sorti deux chansons quasi inconnues du public. La première est due à un auteur de l’Oise, Adolphe Decarrière. Connu pour avoir composé l’un des plus longs poèmes picards, cet auteur du XIXème siècle a également laissé quelques compositions dont " N’vous déraingez point... " qui est désormais sauvée de l’oubli, puisque paroles et musique figurent en page 16 du journal picard. Une autre mélodie, plus récente, est soufflée par Jacques Dulphy. " Canchon pour un piot d’édmain qu’i reuve"" s’adresse avec nostalgie aux enfants d’aujourd’hui afin que leurs sens percent à travers les fenêtres des logements sociaux, le son des dernières cornemuses picardes. Une troisième chanson, due à Jean-Marie François, suit pas à pas la vie simple de " Chog granne Lucienne ". Ce texte qui fut enregistré en 1986 sur le 33 tours "Eute pèrt..." par l’équipe de Ch’Lanchron, vient illustrer la rubrique Rétromiloér de la revue.

Un beau livre de picard : amon Louis

En page centrale de Ch’Lanchron, est présenté le livre amon Louis (chez Louis). Cet ouvrage de plus de cent dix pages reprend l’intégralité des textes picards laissés par le jeune Louis Dulphy, disparu prématurément l’an dernier à l’âge de douze ans. Ce n’est pas sans émotion que les lecteurs découvriront les poèmes, dialogues ou histoires, que le plus jeune des Picardisants avait déjà produits en huit années d’écriture picarde. Son picard n’est pas puéril, ses textes ne sont pas des enfantillages. Non. Amon Louis n’est rien d’autre qu’un beau livre de picard que l’on peut se procurer directement auprès du .
Ailleurs, l’humour picard tient une large place dans les colonnes de Ch’Lanchron. Jehan Vasseur (Nibas, Vimeu), s’en prend au soleil qui fait tout à rebours du bon sens. Il chauffe en été, et se couche de bonne heure alors qu’on a besoin de lui aux courts jours. Il est donc " tout justé boin à débeucheu ", ce que confirme le dessin de presse de Jean-Bernard Roussel, qui accompagne ce récit. André Guerville (Feuquières) prend lui le prétexte de l’âne Buridan, pour faire l’éloge du pet à travers les dictons picards. Le registre est visité dans le détail jusqu’à l’exhaustivité, pour conclure sur cette ultime réflexion : " i n’feut jamoais voloér péteu pu heut qu’sin tchu ! ", précepte que Ch’Lanchron suit avec pertinence depuis plus d’un quart de siècle. Ses lecteurs lui en savent gré !



Ch’Lanchron nº 104 :


Dernière mise à jour :
27-03-2013
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